23 mai 2013
Week-end acculé(1)
Vendredi, je mets fins à mon irrésolution sur mes projets pour le week-end, et à la faveur d'un chauffeur pour le voyage et d'une perspective de travail au calme, je prends la direction de Bar-Le-Duc.
Point de départ de l'inaventure : 18 heures à la Défense, où Arthur a garé sa voiture le matin, Caro y travaille aussi cet après-midi. La désinvolture habituelle des uns et des autres, et une lacune totale de coordination, font débordé l'horaire déjà flottant de départ jusqu'à 19h30, et les embûches de la circulation s'ajoutant à notre gaucherie, nous n'entamons qu'après 20h largement passé, le filandreux segment de route, appellée la "Grande Romanie" qui vient mourrir à Bar-le-Duc.
Bitume désertique (contraste réjouissant du cloac grouillant du périphétique parisien), fond radiotique, babillage éclectique nous offrent un voyage tranquille. A quelques degré près, on aurait même ouvert les fenêtres, offert nous orteils à la moiteur du vent, et sifflotté On the road again à l'unisson avec les rougoiements engourdis de l'azur expirant le jour.
Mais, le délassement s'interrompt brusquement sous la forme d'un sanglier pluriquintalesque planté au mileu de la route face à la voiture, signalé à mon attention par l'éructation du conducteur...Coup de frein brutal, brissement de pneu et en un quart de seconde, alors que nous sommes à quelques mètres, d'un chaloupement habile, la voiture évite de s'empaller sur l'inmovible monolithe cornu. Grand ouf de soulagement et merci Arthur pour le sang-froid.
Notre route reprend doucement, on comment l'évènement entre rire et stupeur. Si on l'avait vu un quart de seconde plus, on se le prenait ! Et il voulait pas bouger son cul, ce putain de sanglier ! Moi, j'ai un oncle à qui s'est arrivé....Je réalise l'étrange stoïcisme dont ma fréquence cardiaque, impeccablement régulière, et l'alignement mutique de mes lèvres ont fait preuve durant cet incident....étrange, étranger, people are strange, frange, queue de cheval, coupe au bol, rien à changer.
A l'arrivée à Culey il fait déjà nuit depuis longtemps, et je trouve la maison vide comme prévu, Maman et Jean-Charles ne rentrant que samedi du Portugal et Jo étant avec papa en Turquie toute la semaine. Les jeunes mariées repartenent vers Bar-le-Duc et je gagne le grande maison froide à l'aide de la clé trouvé derrière le pot de fleur.
Point de départ de l'inaventure : 18 heures à la Défense, où Arthur a garé sa voiture le matin, Caro y travaille aussi cet après-midi. La désinvolture habituelle des uns et des autres, et une lacune totale de coordination, font débordé l'horaire déjà flottant de départ jusqu'à 19h30, et les embûches de la circulation s'ajoutant à notre gaucherie, nous n'entamons qu'après 20h largement passé, le filandreux segment de route, appellée la "Grande Romanie" qui vient mourrir à Bar-le-Duc.
Bitume désertique (contraste réjouissant du cloac grouillant du périphétique parisien), fond radiotique, babillage éclectique nous offrent un voyage tranquille. A quelques degré près, on aurait même ouvert les fenêtres, offert nous orteils à la moiteur du vent, et sifflotté On the road again à l'unisson avec les rougoiements engourdis de l'azur expirant le jour.
Mais, le délassement s'interrompt brusquement sous la forme d'un sanglier pluriquintalesque planté au mileu de la route face à la voiture, signalé à mon attention par l'éructation du conducteur...Coup de frein brutal, brissement de pneu et en un quart de seconde, alors que nous sommes à quelques mètres, d'un chaloupement habile, la voiture évite de s'empaller sur l'inmovible monolithe cornu. Grand ouf de soulagement et merci Arthur pour le sang-froid.
Notre route reprend doucement, on comment l'évènement entre rire et stupeur. Si on l'avait vu un quart de seconde plus, on se le prenait ! Et il voulait pas bouger son cul, ce putain de sanglier ! Moi, j'ai un oncle à qui s'est arrivé....Je réalise l'étrange stoïcisme dont ma fréquence cardiaque, impeccablement régulière, et l'alignement mutique de mes lèvres ont fait preuve durant cet incident....étrange, étranger, people are strange, frange, queue de cheval, coupe au bol, rien à changer.
A l'arrivée à Culey il fait déjà nuit depuis longtemps, et je trouve la maison vide comme prévu, Maman et Jean-Charles ne rentrant que samedi du Portugal et Jo étant avec papa en Turquie toute la semaine. Les jeunes mariées repartenent vers Bar-le-Duc et je gagne le grande maison froide à l'aide de la clé trouvé derrière le pot de fleur.
